Le Maroc au Pluriel

   
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Trois films marocains au Festival Amal 2006
moulay le 10/12/2006 at 11:33am (UTC)
 Trois films marocains, dont deux en coproduction avec l’Espagne, figurent dans la programmation du Festival du cinéma euro-arabe « Amal 2006 », qui se tient du 20 au 26 novembre prochain à Saint Jacques de Compostelle, en Galice. Le premier de ces films, « Maria et Asso » qui sera projeté dans le cadre de la compétition officielle, s’inspire de l’histoire réelle d’un couple maroco-espagnol victime de la xénophobie et de tracasseries administratives.

Les principaux rôles de ce long métrage, réalisé par Silvia Quer, sont campés par Younes Bachir, Mariola Ruiz, Samia Akariou et Malika Omari. « La Chienne de vie » de Juanita Narboni est la deuxième coproduction maroco-espagnole qui participe au festival « Amal 2006 », dans le cadre de la compétition non officielle.

Dans ce long métrage, la réalisatrice Farida Belyazid fait une adaptation du roman homonyme de Angel Vazquez dans lequel le personnage principal, Juanita Narboni, porte un regard acerbe au mythe de la vie à Tanger, ses années de splendeur et de déclin ainsi que sur sa propre solitude. Les rôles principaux sont interprétés par Mariola Fuentes, Salima Ben Moumen, Lou Doillon et Nabila Baraka.

La participation marocaine compte aussi un film documentaire de Othman Naceri intitulé « Mediterranova ». Le réalisateur érige les 14 km du Détroit de Gibraltar en argument porteur pour nouer des amitiés indissolubles entre des personnes qui ne se connaissaient pas auparavant.

 

L’union du Maghreb, une question de génération ?
moulay le 10/12/2006 at 11:31am (UTC)
 Le refus des autorités algériennes de délivrer un visa d’entrée à Jamel Debbouze, pour la promotion du film Indigènes, est chargé de symboles.

Il s’agit bien de confrontations idéologiques inter-états dont le fondement est incontestablement la question du Sahara. La cause des indigènes, le sacrifice de ces combattants maghrébins pour la libération de la France, leurs mémoires, leurs actes héroïques qui contrastent avec leurs conditions matérielles actuelles sont relégués aux seconds plans ! L’œuvre en elle-même, en tant qu’expression artistique ayant rassemblé des comédiens maghrébins pour une même raison, elle aussi est reléguée aux seconds plans ! La reconsidération de la solde de ces indigènes dont le film est contributeur, n’a pas fait exception non plus !


Nous sommes dans le pur politique ! Ce que réussit le cinéma échoue dans l’espace du politique, en manque d’inspiration ! Les perspectives de l’avenir s’obstruent par les rancunes du passé, par les luttes de suprématie régionale. La question du Sahara hypothèque l’avenir du Maghreb. Plombe les perspectives de regroupements économiques régionaux porteurs d’opportunités pour la jeunesse de la région.

Qu’apporterait la création d’un état supplémentaire au Maghreb ? A part l’instabilité et l’insécurité régionale ? A part le développement de micro états fragilisant les équilibres géostratégiques ? Alors que les enjeux d’aujourd’hui se portent sur les rapprochements, et les complémentarités d’expertises et de ressources ?

L’anachronisme politique s’exprime ici dans toute son amplitude, renforce cette lassitude chez nos jeunes maghrébins en attente de nouveaux modèles de gouvernance. Ils aspirent à vivre le plein essor économique et social dont ils sentent la possibilité et le potentiel chez eux. Mais pour y parvenir, il faut une conscience politique ! Alors est-ce une question de culture politique ou une question de « génération » de politiques ?


 

Essaouira: les coopératives d'arganier, véritable moteur de développement
moulay le 10/11/2006 at 11:40am (UTC)
 Les coopératives de production et de commercialisation de l'huile d'argan, dont le nombre va crescendo à l'échelle de la province d'Essaouira, sont prometteuses et porteuses de grands changements, étant une source qui contribue amplement à la dynamique de développement local dans les domaines économique, social et environnemental.
En effet, l'huile d'argan et ses dérivés cosmétiques gagent de plus en plus d'intérêt aux yeux de nouveaux consommateurs nationaux et surtout étrangers qui se ruent sur ce produit naturel aux mille vertus. Cette croissance sensible de la demande se trouve ainsi à l'origine de cet essor qui a largement contribué à la promotion des produits de l'arganier et à développer des activités liées à cette "industrie locale" ayant un impact direct mais aussi et surtout bénéfique quant au niveau de vie de la population, particulièrement les femmes.
Actuellement, la province d'Essaouira compte 13 coopératives de production et de commercialisation de l'huile d'argan qui sont en activité et un Groupement d'Intérêt Economique (GIE), alors que 11 autres coopératives sont en cours d'implantation.

L'arganier couvre une superficie de 136.430 Ha au niveau de la province, soit près de 20 pc de l'arganeraie nationale, comme il représente la première essence forestière suivie du thuya, d'où son importance dans l'amélioration du cadre de vie des populations locales et des rapports de genre entre l'homme et la femme, dans la mesure où celle-ci, principal opérateur dans l'exploitation de l'arganier, s'est vue renforcée sa position dans le processus de prise de décision au sein de la famille.

Réseau social des femmes

Sur le plan économique, la coopérative est conçue comme un puissant moteur de développement économique d'autant plus qu'elle a pu assurer la survie de plusieurs familles touchées par la pauvreté, et revitaliser toute une économie locale fragilisée par des contraintes naturelles liées au climat et à l'enclavement. S'agissant du volet social, de par sa contribution à l'élargissement du réseau social des femmes, la coopérative a favorisé le développement d'un réseau professionnel au profit des adhérentes, les encourageant à franchir la porte de leurs maisons pour établir de nouvelles relations et découvrir le monde extérieur.

Sur le plan environnemental, la coopérative est considérée comme un atout du fait qu'elle permet de valoriser l'arbre d'arganier, source de vie de plusieurs familles, et facilite la mission des agents d'encadrement pour la sensibilisation des femmes quant à l'importance de cette ressource naturelle. Côté technique, le système de production de l'huile d'argan a connu une évolution remarquable dont l'aspect majeur est l'intégration des machines dans certaines étapes du procédé de transformation (dépulpage, torréfaction et pressage).

Il ressort d'une étude sur les changements apportés par le modèle coopératif réalisée par la direction provinciale de l'Agriculture d'Essaouira et l'Ecole Nationale de l'Agriculture de Meknès que l'introduction des machines, l'organisation du travail au sein de la coopérative et le mode de paiement des adhérentes sont autant de facteurs qui ont contribué à la valorisation du rendement de la femme, en améliorant son savoir-faire par l'apprentissage de nouvelles techniques de production.

Par ailleurs, et dans le cadre de l'intérêt accordé à la mise à niveau des coopératives féminines, un groupement d'intérêt économique et huit coopératives ont été retenus au niveau de la province d'Essaouira dans le cadre du Projet Arganier pour bénéficier d'importantes subventions devant servir à leur mise à niveau en matière d'équipements d'extraction, d'alphabétisation fonctionnelle, et d'appui à l'amélioration de la qualité de l'huile produite et sa commercialisation.

Les subventions accordées dans le cadre de ce Projet, intitulé "Programme d'appui à l'amélioration de la situation de l'emploi de la femme rurale et gestion durable de l'arganeraie dans le sud-ouest du Royaume" et qui s'étale sur une période de 5 ans (2003-2008), s'élève à plus de 3,37 millions dh. La contribution des bénéficiaires retenus suite à des appels à propositions s'élève à 1,61 million dh, soit environ 32 pc des aides attribuées par ce Programme, fruit d'un partenariat entre l'Etat marocain et l'Union européenne et qui concerne en plus d'Essaouira les provinces d'Agadir Ida-Outanane, Inezgane Ait melloul, Chtouka Ait Baha, Taroudant et Tiznit.

 

Immobilier : Tanger se « jet-settise »
moulay le 10/11/2006 at 11:39am (UTC)
 A Tanger, les prix de l’immobilier, s’ils n’ont pas encore atteint des sommets vertigineux, continuent de grimper. Entre 2003 et 2005, les prix ont connu une augmentation moyenne de 30%. Une tendance qui semble se poursuivre.

Actuellement des appartements de moyen standing qui valaient en moyenne entre 6 et 7.000 DH/m2 sont actuellement proposés à plus de 10.000 DH. Dans le haut de gamme, la fourchette se situe entre 12 et 15.000 DH/m2. Certains, en fonction de l’emplacement, placent la barre encore plus haut.

Comme cet immeuble du centre qui affiche 20.000 DH/m2 pour des appartement de 100 m2, soit 2 millions de DH par appartement. Sur la corniche, certains promoteurs proposent des logements à des prix encore plus élevés.

Cette flambée des prix de l’immobilier est due, selon les professionnels du secteur, à la rareté et à la spéculation. De fait, nombreux sont les opérateurs dans ce domaines qui achètent et vendent au gré des grands investissements que connaît la ville et la région. Dans la gamme du logement de haut standing et de luxe, l’offre a de fortes chances d’être boostée par les nouveaux chantiers touristiques et résidentiels en projet sur la côte atlantique. Plus de 600 hectares y sont dédiés.

Pour dénicher une demeure à prix abordable, il faudra se rabattre sur d’autres quartiers d’un standing plus moyen, tel que Souani, même si le nombre d’appartements neufs à vendre est plutôt faible. Mais dans ce cas, on peut s’offrir un étage dans l’une des nombreuses maisons particulières pour moins de 500.000 DH. Actuellement, la demande pour le résidentiel est telle que les immeubles sont vendus en grande partie sur plan, bien avant la fin des travaux.

Dans le secteur du logement économique l’offre est plutôt dense avec des projets même à Asilah. Au sein de cette gamme, les données risquent grandement de changer avec l’entrée sur le marché des opérateurs de la taille du groupe Addoha. Cette dernière a démarré les travaux de construction de 9.000 logements économiques dans la nouvelle cité d’Ibn-Battouta.

Le Nord séduit les Espagnols

LES promoteurs immobiliers ont un engouement certain pour le nord du Maroc et plus particulièrement pour Tanger. Déjà, des géants du secteurs ont acquis des terrains et annoncés de gros chantiers. Urbas, un des titans de l’immobilier espagnol avec Fadesa, a acheté 6.500 m2 de terrains au centre ville de Tanger. Le montant de la transaction n’a pas encore été communiqué mais en fonction de l’emplacement, les terrains constructibles au centre ville de Tanger peuvent dépasser les 30.000 DH/m2. Ces terrains seront dédiés à des immeubles de haut de gamme avec des plateaux pour bureaux. A côté de cette transaction, un autre privé espagnol, le groupe Salamanca vient d’acquérir plus de 16.000 m2 en plein boulevard Mohamed V.

La transaction a été facturée à plus de 65 millions de DH et le terrain est destiné à recevoir un centre de loisirs et de commerce ainsi que des résidences. Renta, à travers sa filiale Mixta Africa s’est lancé dans la réalisation d’un projet de constructions économiques à la périphérie de la ville. Le groupe a déjà entamé la réalisation de ce complexe immobilier baptisé Anass dont l’originalité reste l’utilisation massive de matériaux préfabriqués. Il s’agit de 500 appartements et divers locaux commerciaux dont le prix démarre à 160.000 DH. La société entend aussi lancer des projets du même genre à Tétouan.

Ali Abijou - L’Economiste

 

Algérie : visa refusé pour Jamel Debbouze
moulay le 10/09/2006 at 11:08am (UTC)
 L’acteur devait présenter samedi soir à Alger le film "Indigènes". Son visa a été refusé pour un motif non précisé. Le visa demandé par le comédien Jamel Debbouze pour venir présenter en Algérie son film "Indigènes" a été refusé, a fait savoir samedi soir 7 octobre à Paris le producteur du film Jean Bréa. Le refus de visa a été confirmé à Alger par Caroline Aymard, chargée de la promotion du film.

Selon le producteur, les raisons de ce refus n’ont pas été indiquées par les autorités algériennes.

Une demande de visa pour l’Algérie avait été déposée il y a une dizaine de jours par Jamel Debbouze qui devait venir présenter ce film sur les anciens combattants coloniaux, dans lequel il a l’un des rôles principaux, à la population d’Alger samedi soir, à l’Algeria, l’une des plus grandes salles de cinéma de la capitale algérienne.

Le réalisateur du film Rachid Bouchareb a été cependant accueilli à Alger pour assurer la présentation de cette oeuvre, qui a grandement contribué à la décision de la France d’attribuer à tous les anciens combattants coloniaux la même pension que les Français.

Ce n’est pas la première fois que l’Algérie refuse d’octroyer un visa à l’artiste, puisque, déjà, en avril dernier, alors qu’il devait se produire avec Dj Abdel, les autorités algériennes avaient refusé au motif de la position de Jamel Debbouze sur la question du Sahara Marocain...

Source : NouvelObs.com

 

Au Royaume de l’investissement
moulay le 10/09/2006 at 11:07am (UTC)
 La Maroc n’a jamais "paru aussi attrayant pour les investissements étrangers" qui "pleuvent’ actuellement sur le pays, écrit le mensuel du Arabies dans sa dernière édition sous le titre "Au Royaume de l’investissement".

Après avoir relevé que les investissements émiratis se chiffrent à présent à 15,5 milliards de dollars, dont un montant de neuf milliards investis par les groupes "Dubai Holding" et "Emaar", le mensuel fait savoir que les Saoudiens, qui sont déjà partie prenante au sein de nombreuses sociétés privées telle la SAMIR, sont intéressés par le port de Tanger et par la construction d’autoroutes.

Le Bahreïn n’est pas en reste dans la mesure où la structure d’investissement "Gulf Finance House" a présenté un projet touristique de six milliards de dirhams au Cap Malabata à Tanger.

Les investisseurs koweïtiens et qataris sont également présents au Maroc. Pour "Arabies", les pays arabes ne sont pas les seuls à "manifester un certain intérêt en raison de la présence des Européens, qui ne sont pas en reste", faisant remarquer que les Espagnols sont attirés par la région de Tanger où de grands groupes ibériques achètent au prix fort des milliers de mètres carrés pour y construire des complexes immobiliers et réaliser des projets touristiques faramineux.

Des groupes anglais, belges et néerlandais arrivent eux aussi, "attirés parune fiscalité adaptée, une offre foncière relative, un bon marketing et des infrastructures en total remodelage". Les Français sont toujours en tête des investisseurs au Royaume. Les Belges, qui commencent à s’intéresser aux PME, investissent environ 10 millions d’euros par an dans les infrastructures (eau, assainissement) et la formation professionnelle.

Les Chinois, quant à eux, qui sont désormais sur les rangs avec notamment la construction d’un tunnel ferroviaire entre Sidi Kacem et Meknès, s’intéressent aux projets d’acide phosphorique et à la construction des fibres optiques, soumissionnent à tous les appels d’offres en "cassant les prix", financent des barrages, des piscines et des logements sociaux.

Synthèse de la Map

 

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