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C'est le moment de faire carriere au Maroc!
moulay le 02/14/2007 at 12:17pm (UTC)
 C'est le moment de faire carrière au Maroc !
La stratégie volontariste du Maroc attire les SSII françaises. Celles-ci entraînent dans leur sillage des informaticiens qui donnent ainsi un nouvel élan à leurs parcours professionnels.

Corinne Zerbib , 01 Informatique (n° 1889), le 14/02/2007 à 07h00


« En quinze jours, j'ai recruté 16 personnes. Et ce n'est pas fini. Nous serons une cinquantaine à la fin du mois de mars. Il faut faire vite, car nous ne savons pas ce qu'il adviendra du marché de l'emploi au printemps ! » Hassan Abdellaoui est le patron de la nouvelle filiale marocaine de la petite SSII française Telys. Ce Franco-marocain de 43 ans a effectué toute sa carrière en France.

Son diplôme de l'Ecole centrale en poche en 1986, il travaille d'abord en SSII, puis dans le secteur de l'assurance et de la banque. En 2004, il rejoint Telys en tant que directeur associé, avec la ferme intention de créer une offre offshore . Après quelques mois de test avec une société marocaine, il participe à la création d'un joint-venture local. « C'est pour moi une excellente opportunité, se félicite-t-il. Le Maroc se développe si vite ! Quand on vit à Casa (Casablanca), on a envie de participer à la dynamique. C'est un chantier extraordinaire. Du coup, j'ai atteint mon objectif : revenir au Maroc, tout en gardant un pied en France. »

Aujourd'hui, il sait que le temps presse : les mastodontes du service, notamment français, se ruent au Maroc. En particulier à Casablanca, la capitale économique.

« La Bangalore des pays francophones »

Les SSII sont incitées par la stratégie volontariste du gouvernement et, surtout, du roi Mohammed VI, visant à faire du Maroc une grande destination offshore. « Casa deviendra la Bangalore des pays francophones », prédit Hassan Bernoussi, le directeur d'Investir au Maroc, une organisation gouvernementale de promotion économique, lors de sa tournée de communication en France. Capgemini vient d'ailleurs d'arriver.

Après de longs mois de palabres et de tergiversations, le géant français loue des locaux en attendant la livraison, prévue pour juillet prochain, de la plate-forme flambant neuve du fameux Casashore. L'objectif annoncé est clair : monter une équipe de 500 personnes dans les trois prochaines années. Rien à voir, bien sûr, avec les 10 000 ingénieurs de la SSII en Inde. Mais, toutes proportions gardées, l'arrivée du leader français risque fort d'assécher le marché de l'emploi. C'est là que le bât aurait pu blesser. « Le point crucial qui a déterminé notre décision d'implantation au Maroc est l'engagement du Royaume de tout faire pour accroître la quantité d'ingénieurs disponibles dans le pays », poursuit Philippe Donche-Gay, le directeur général de Capgemini France.

Profiter de l'expérience en France pour évoluer vite

Souriante, avenante, mais déterminée, Farida prend une pause de quelques minutes pour raconter son parcours. Après un diplôme d'ingénieur à l'école Mohammedia (l'équivalent marocain de Polytechnique), elle part faire ses armes en France. Quatre ans et demi en SSII, dont deux en Allemagne, et Farida se construit une belle spécialité dans les télécoms. Lorsque son employeur, Unilog, lui propose de rejoindre l'équipe marocaine en plein développement, elle n'hésite pas une seconde. Aujourd'hui, à 27 ans, installée à Rabat, elle est aux commandes d'une équipe d'une dizaine de personnes, qui développe une application de facturation. Et elle ne s'arrêtera sûrement pas là.

« Je réalise mon rêve : mettre à profit les acquis de mon expérience en France pour évoluer rapidement dans mon pays d'origine. » Un parcours qui se banalise, surtout depuis quelques mois. Pour créer les nouvelles structures et apprendre aux jeunes diplômés marocains les méthodes de travail si cruciales dans les centres offshore, rien de tel qu'un management composé essentiellement de Marocains chevronnés, rompus aux pratiques des SSII françaises.

Ainsi Mohammed Lakhlifi, le patron de la nouvelle entité d'Unilog à Casablanca, a-t-il passé dix-huit ans en France, au sein de la SSII. C'est donc en toute logique qu'il a été choisi pour créer la plate-forme de Casa. Et la SSII française a choisi de ne pas attendre un an la livraison des locaux de Casashore. Le 1er juillet dernier, Mohammed Lakhlifi a inauguré un espace tout neuf dans un autre centre d'affaires de Casa. Equipement des locaux, recrutement, construction de toutes pièces de la nouvelle structure, etc. Le dirigeant franco-marocain a dû tout créer ex nihilo.

Même scénario chez Atos Origin. La grande majorité du management arrive de France. « Je fais partie des anciens élèves de l'Insa Lyon. C'est grâce à ce réseau que j'ai trouvé ce job. » Mounir est, lui aussi, venu de France pour participer au développement d'Atos au Maroc. Déjà présente dans le développement de projets pour les clients marocains, la SSII construit également sa structure offshore. Elle vise le recrutement d'une centaine d'ingénieurs, qu'il faudra former aux méthodes de la TMA - en particulier à CMMI. Voilà bien le point fort des ingénieurs et consultants rodés en France : leur maîtrise des processus de développement de maintenance des applications.

Retourner au Maroc après plusieurs années d'expérience en France. La perspective en séduit plus d'un. Mais à une condition non négligeable : accepter de réduire son salaire, globalement de moitié ! Un sacrifice que tous ne sont pas prêts à consentir. Les discours officiels ne gomment pas ce point. « Qu'ils soient nés au Maroc ou en France, les ingénieurs d'origine marocaine sont les bienvenus chez nous. Mais les écarts de salaire sont importants, et subsisteront », prévient Adil Douiri, le ministre de l'Artisanat et de l'Economie sociale, venu porter la bonne parole de l 'offshore en France.

Un inconvénient qu'il convient néanmoins de relativiser. En France, les ingénieurs marocains subissent encore souvent les discriminations, et peinent à évoluer. Au Maroc, ce plafond de verre se transforme en tapis rouge. Ils deviennent porteurs d'une connaissance indispensable. Sans compter que, comme dans toute nouvelle activité, de nombreuses places sont à prendre très rapidement.

Pour ce faire, les réseaux se multiplient. Dans la lignée de celui des anciens élèves des Insa, se sont créés des réseaux particulièrement opérationnels. A l'instar d'Académia, qui a pour cofondateur le ministre Adil Douiri. Lequel milite depuis 1997 en faveur du retour au Maroc des étudiants les plus brillants, notamment par le biais de l'aide à l'insertion professionnelle. Tout un programme.

Des écoles d'ingénieurs à la qualité reconnue

Et ce n'est pas tout : chaque année, le Forum Rhône-Alpes accueille le Carrefour maghrébin. Un salon de recrutement dédié aux entreprises d'Afrique du Nord - et surtout marocaines -, en quête de profils de haut niveau résidant en France. Une occasion à ne pas manquer - la prochaine édition se tiendra les 7 et 8 mars prochains. « Nous avons lancé cette rencontre pour les étudiants d'origine marocaine, dont une grande partie souffre de discrimination en France. Le pays est en pleine évolution, et de nombreuses opportunités leur sont offertes », affirme Yasmina Benchekroun, une étudiante de 21 ans, en quatrième année de l'Insa Lyon et responsable de la communication du salon.

Le moment est donc opportun pour profiter de cette formidable expansion. D'autant que la relève ne tardera pas à prendre le relais. « C'est une grande chance pour moi de travailler dans une entreprise française : j'y apprends la rigueur, les méthodes de travail, la discipline, l'autonomie. Et nous voyons le client, qui se rend ici tous les trois mois. » A 22 ans, le jeune Faris a été recruté par GFI Maroc, l'été dernier, à la sortie de son école d'ingénieurs à Casa. Le prestataire l'a invité à rejoindre sa première équipe offshore . Une aubaine. Dans quelques mois, l'espace offshore de GFI comptera plusieurs dizaines d'ingénieurs. Recrutés localement, cette fois, puisque c'est le but de ces plates-formes.

Atout indéniable du Maroc sur le terrain de l'informatique : le pays entretient depuis de nombreuses années une forte culture mathématique. Ses ingénieurs sont réputés pour leurs fortes compétences. Ajoutons à cela une motivation rare en Europe, et le cocktail produit des équipes particulièrement efficaces. Reste tout de même une inconnue, et de taille. Les prochaines élections marocaines, en juin 2007, risquent de voir la tendance islamiste dominer... Qu'en sera-t-il alors de cette prodigieuse ouverture ?

Les avantages de Casablanca
Qui est concerné ?
Les sociétés de services déçues de l'Inde et autres destinations lointaines et anglophones. Et surtout celles qui développent des applications ne nécessitant pas d'être traduites en anglais.

Quels sont les atouts de Casashore ?
Le coût total du salaire d'un jeune diplômé. A savoir 1 500 euros, charges patronales comprises. Le prix du mètre carré à Casashore, soit 8 euros. Sans compter les avantages sociaux et fiscaux.

Quel est le prochain enjeu ?
Seuls 4 400 jeunes diplômés sortent des écoles d'ingénieurs chaque année au Maroc. Et, bien sûr, tous ne se destinent pas à l'informatique. Le programme Emergence lancé par le gouvernement marocain prévoit donc de porter ce chiffre à 10 000 à l'horizon 2012.



Casashore en chiffres
53 hectares
C'est la superficie du terrain qui accueille la plate-forme en cours de construction. Elle est située sur la route reliant Casablanca à l'aéroport. Le premier lot sera livré en juillet prochain.

60 000 emplois créés
Tant directs qu'indirects, et toutes spécialités confondues (BPO, centre d'appel, informatique, etc.)

70 % de locaux réservés
Par Unilog, Capgemini, GFI, mais aussi BNP Paribas ou AXA... Pour chacun, une surface d'au moins 1 000 mètres carrés afin de loger un minimum de 150 personnes. Soit le gabarit standard d'un centre de service.



Jean-Claude Bureau (Insa Lyon) : « plus de 400 ingénieurs marocains ont été formés chez nous »
Pourquoi l'Insa Lyon est-il si présent au Maroc ?

Jean-Claude Bureau : Nous travaillons avec le Maroc depuis 1961. Et l'Association des chercheurs et élèves marocains de l'Insa (l'Aceimi), créée par Abid Heddoun en 1968, est particulièrement active. Plus de 400 ingénieurs marocains ont été formés chez nous. En 1998, nous avons créé un Insa à Tanger, puis le modèle a été repris sur tout le territoire : Oujda, Fez, Marrakech, etc. Actuellement, nous mettons en place des co-laboratoires de recherche avec le Maroc, et nous participons au projet « 10 000 ingénieurs en 2012 » . Notamment en formant des formateurs.

Que pensez-vous de la flambée de l'offshore au Maroc ?

J.-C. B. : Je travaille avec eux depuis vingt-six ans. Je pense que c'est une très bonne chose. Aujourd'hui, et en particulier depuis deux ans, le Maroc décolle. Le tissu des entreprises se développe, et la plupart des ingénieurs Insa rentrent dans leur pays. Souvent pour créer leur entreprise. Les conditions de travail et de vie y sont meilleures et l'ouverture est phénoménale. Un point noir subsiste : le baccalauréat de mathématiques a été durci. Il est devenu trop sélectif. Le pays risque donc de manquer de jeunes candidats aux écoles d'ingénieurs.

 

"Sous-traiter au Maroc peut sauver des entreprises françaises"
moulay le 11/16/2006 at 6:11pm (UTC)
 Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Moulay Hafid Elalamy, a souligné que le Maroc dispose de plusieurs secteurs où Marocains et Français peuvent travailler "main dans la main" et permettre ainsi à nombre d'entreprises françaises de ne pas disparaître et de rester compétitives sur le marché international grâce à la mise en place de sous-traitance dans le Royaume.
"Je ne plaide pas pour une sous-traitance à outrance mais pour une plus grande complémentarité entre entreprises de nos deux pays", a précisé Moulay Hafid Elalamy dans un entretien publié jeudi par le quotidien économique français "Les Echos".

Après avoir mis en avant les capacités du Maroc en matière de sous-traitance qui peuvent aider les entreprises françaises à "rester compétitives sur le marché international", il a relevé l'existence d'opportunités dans des secteurs comme l'automobile, l'électronique et l'aéronautique ainsi que dans le créneau des prothèses dentaires.
Le président de la CGEM a, dans ce contexte, appelé à la mise en place de structures adéquates pour faciliter ces partenariats et permettre la création d'emplois et de valeur ajoutée en France et au Maroc. "Dans le cadre de la mondialisation, l'important est que chacun de nous trouve sa place", a-t-il ajouté.

Evoquant la relance de l'économie marocaine, Moulay Hafid Elalamy a fait remarquer que "la croissance est au rendez-vous, la Bourse de Casablanca se porte à merveille et que les infrastructures se développent".

Il a, d'autre part, signalé que pour accompagner l'action du gouvernement dans ce processus de relance, la CGEM s'est restructurée et a créé de nouvelles commissions pour traiter les questions de corruption, d'"e-entreprises" ou bien encore d'arbitrage des conflits, ce qui permettrait, à ses yeux, d'éviter aux entreprises le recours systématique aux tribunaux.

Et le président du patronat marocain de préciser que les plans d'action gouvernementaux "ont bien préparé le terrain à une relance de l'économie" nationale. Moulay Hafid Elalamy se trouve actuellement en visite en France à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires marocains. Lors de son séjour à Paris, cette délégation a notamment rencontré plusieurs membres du gouvernement français, la présidente du Mouvement des entreprises de France (MEDEF, patronat), le président du Groupe socialiste à l'Assemblée nationale et signé une convention de coopération avec la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP).


MAP


 

Maroc : l’offshoring au top
moulay le 11/08/2006 at 5:39pm (UTC)
 Les technologies de l’information et de la communication (TIC) regorgent d’opportunités au Maroc, en grande partie grâce à la délocalisation ou à la sous-traitance des activités de services d’un nombre croissant de multinationales européennes. Dans le Royaume, les métiers du "offshoring", comme les professionnels les désignent dans leur jargon, ont généré un chiffre d’affaires de 942,2 millions de dirhams et 7.200 emplois pour la seule année 2004. Ces métiers avaient aussi indirectement permis aux TIC d’encaisser une recette de 26 milliards de dirhams durant la même période.

Quelque 300 entreprises opérant dans les industries de pointe ont vu le jour au sein du Technopark de Casablanca depuis son inauguration en 2001 où 900 cadres et techniciens y travaillent quotidiennement. Ces derniers font partie de ceux qui occupent l’un des 60.000 emplois offerts par la trilogie offshoring-TIC-Télécoms au Maroc cette année.

Les perspectives de développement que les TIC laissent entrevoir pour l’économie et pour l’emploi sont "faramineuses" et les différents programmes de promotion ou d’accompagnement de la filière mis en place "en donnent la mesure".

La stratégie "e-Maroc" prévoit par exemple la création, d’ici 2012, de 33.000 emplois par les activités de l’industrie des technologies de l’information hors télécoms et le passage d’un chiffre d’affaires du secteur de 26 milliards de dirhams à fin 2004 à près de 60 milliards en 2012.

Pour atteindre ces objectifs, le Maroc entend s’appuyer sur plusieurs "béquilles", dont un vaste programme d’informatisation de 50.000 PME en six ans, la généralisation de l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet dans les écoles, les collèges et les lycées ainsi qu’un train de mesures incitatives destinées au développement d’un tissu de petites entreprises de pointe. Le Royaume table également sur 90.000 à 100.000 nouveaux emplois issus des métiers de l’offshoring.

Jeune Afrique

 

Comment revaloriser le Maroc industriel
moulay le 11/08/2006 at 5:38pm (UTC)
 · C’est le vrai challenge auquel doit faire face la Fimme

· Midest 2006, un salon pour séduire les investisseurs potentiels

Existe-il un Maroc industriel? Certainement. Le secteur des IMME(1), à titre d’exemple, compte 1.636 établissements avec une production de plus de 35 milliards de dirhams et un taux de croissance annuelle de 3% à 4%, selon les derniers chiffres de la Fédération des industries métallurgiques, métalliques, électriques et électroniques (Fimme). «On ne produit que 20% de nos besoins dont 56% est destiné à l’export», précise Mohammed Souleimani, chef du département des IMME et NTIC au Centre marocain de promotion des exportations (CMPE). C’est dire à quel point la filière offre des opportunités de développement alléchantes. Certes, il y a des niches plus prometteuses que d’autres, mais il faut savoir se positionner. Certaines filières exigent en effet plus de technicité et un savoir-faire beaucoup plus développé. Reste à savoir si ce même Maroc industriel est assez promu pour décrocher sa part des investissements. «On le connaît peu. C’est plutôt le Maroc touristique, immobilier et agricole qui est mis en avant», lance le président de la Fimme Moulay Youssef Alaoui. Les industriels veulent en finir avec l’image d’une économie aux teintures exotiques. C’est le vrai challenge auquel doit faire face la Fimme.
Le Maroc n’a pas que les plages et les oranges à offrir. Pour parvenir à «vendre» son potentiel industriel, un marketing agressif est de mise. Les salons internationaux permettent d’atteindre de tels objectifs(2). C’est à ce titre que la Fimme participe, du 7 au 10 novembre à Paris, à la 36e édition de Midest 2006. Ce salon international est dédié à la sous-traitance industrielle. La délégation marocaine est composée de 18 entreprises contre 13 l’an passé. Elle dispose d’une surface de 180 m2 pour exposer notamment des produits électriques, électroniques, la fonderie, la microtechnique…
«En présentant ce que le secteur des IMME a dans sa galerie, nous voulons surtout montrer que nous pouvons aussi attirer des investisseurs», insiste le président de la Fimme. A noter que de grands groupes sont déjà implantés au Maroc. C’est le cas d’Air Liquide et de Safran tout récemment. Ces entreprises ont d’ailleurs parlé de leur expérience lors d’une conférence, intitulé justement «le Maroc industriel». Elle a été tenue parallèlement au Midest.
Le coût global de la participation au Midest 2006 est d’un million de dirhams, financé à 70% par le CMPE. Ce dernier s’est associé, pour la première fois à la Fimme et à la bourse nationale de sous-traitance industrielle et de partenariat (BNRST).
«Nous organisons tout au long de l’année une cinquantaine de participations avec un budget très serré», souligne Ali El Alaoui, SG du CMPE. Difficile de faire de la promotion dans de telles conditions. Nos plus proches concurrents, la Tunisie et la Turquie, l’on comprit depuis fort longtemps. «Leur budget marketing est de respectivement 10 à 40 fois supérieur à celui du Maroc. Les industriels turcs disposent de 80 millions de dollars dédiés uniquement à la promotion», martèle Ali El Alaoui. Comme quoi il ne suffit pas d’avoir des projets de développement, encore faut-il avoir les moyens de les vendre.

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Bouchées doubles



«Le portail de Midest 2006 contient une fenêtre destinée spécialement à faire connaître le Maroc industriel. Il dispose de plusieurs liens notamment vers le site du ministère de l’Industrie», souligne le président de la Fimme. Le but étant d’être plus accessible aux investisseurs potentiels et de valoriser le Maroc auprès des donneurs d’ordre. «De plus, le stand marocain est bien entouré. Deux grandes nations industrielles se trouvent à ses côtés: la Chine et l’Espagne», affirment les organisateurs. Certes, le site des entreprises marocaines est «bien entouré», mais ils devront mettre les bouchées doubles pour sortir du lot.

Faiçal FAQUIHI

 

Le Caftan défile au musée du Louvre
moulay le 10/29/2006 at 2:48pm (UTC)
 Samedi 28 octobre, la plus prestigieuse salle de défilés de mode en France, l’enceinte du Carrousel du Louvre, accueille le plus prestigieux défilé marocain : Caftan du Maroc, l’événement annuel de mode organisé depuis dix ans par le magazine « Femmes du Maroc ». Après Casablanca et Marrakech, Caftan s’invite à Paris, capitale incontournable du glamour et de la mode, afin de mieux promouvoir la tenue traditionnelle du Royaume qui connaît chaque année un vrai succès.

Cet événement majeur est organisé dans le cadre du lancement du nouveau magasine DM (« Du Maroc ») en France par le groupe Caractères. Editeur de « La Vie Eco », « Femmes du Maroc », « Maisons du Maroc », « Nissae », « Parade » et « La Nouvelle Tribune », le groupe Caractères s’implante en France pour lancer à Paris DM (« Du Maroc »), magazine de déco, d’art de vivre et d’évasion, centré sur le Maroc.

C’est d’ailleurs la première fois qu’un magazine positionné déco et art de vivre paraît au rythme mensuel en France. Les autres revues sont bimestrielles dans le meilleur des cas. C’est aussi la première fois qu’un groupe de presse d’un pays du Sud s’implante en Europe pour s’attaquer au marché local.

Univers enchantés, inspirations foisonnantes, broderies, pierres, paillettes… le caftan marocain flirte avec une libre désinvolture, entraînant la femme dans une sorte d’eldorado oriental, sophistiqué et tellement couture. Le défilé sera en effet transmis en direct ou en léger différé sur 2M.

L’événement réunit une dizaine de créateurs de haute couture marocaine pour un défilé exceptionnel où se mêlent imagination, audace et créativité : Dahab Ben Aboud, Amina Benmoussa, Nabil Dahani, Si Mohamed Lakhdar, Lamia Lakhsassi, Zineb Lyoubi Idrissi, Albert Oiknine, Kacem Sahl pour Dar Oum Al Ghait et Karim Tassi. Parmi les nombreux invités, Caftan accueille Dominique Sirop, le « dandy minimaliste » de la haute couture.

Un créateur qui joue avec les matières les plus sublimes pour offrir des créations à la coupe audacieuse et raffinée, comme celles du caftan marocain. Inspirations, tradition et modernité, élégance et finesse donnent rendez-vous à tous les amoureux de Caftan.

Intissar Nechnach - Le Matin

 

Tanger : Les investissements européens se renforcent
moulay le 10/29/2006 at 2:47pm (UTC)
 De nouveaux sous-traitants automobile s’installent dans le nord du Royaume et notamment dans la zone franche de Tanger. Ces derniers inaugurent officiellement leurs sites aujourd’hui en présence du Premier ministre, Driss Jettou.

Il s’agit du groupe portugais Sunviauto, spécialisé dans la confection de sièges automobiles, et du groupe Antolin, société espagnole de confection d’intérieur des voitures. Le premier apporte un investissement de 40 millions de DH, le second 50 millions de DH. Sunviauto occupe une superficie de 10.000 m2 et prévoit la création de 600 emplois.

L’usine Antolin s’étend sur plus de 30.000 m2 et emploie déjà une centaine de personnes. D’ici la fin de l’année, ce chiffre doit atteindre 650 postes de travail. Antolin est ainsi la 44e entreprise espagnole à avoir choisi de s’installer dans les îlots de la TFZ. Elle fait partie du groupe Antolin, un géant espagnol de la sous-traitance automobile qui a présenté une facturation en 2004 de plus de 1,58 milliard d’euros (17,4 milliards de DH). « La société se trouve dans un trend haussier avec une augmentation de ses ventes de plus de 20% par an sur les cinq dernières années », selon la direction du groupe. Elle a démarré dans les années 50 dans un atelier de la ville de Burgos. Spécialisée dans les freins et la direction, elle breveta un type de rotule caoutchouté qui lui ouvrit les portes du succès. Depuis, elle n’a pas arrêté son ascension ni son internationalisation. Elle est présente sur plus de trois continents et dispose même d’une unité au Japon.

A rappeler que l’Espagne arrive en deuxième position après la France au niveau des entreprises installées à la TFZ. L’investissement total est de 614 millions de DH, soit 18% du total des investissements consentis dans la zone à fin septembre.

Les entreprises espagnoles participent aussi avec près de 4.677 emplois, soit près de 17% du total des emplois prévus à la TFZ. A noter que la sous-traitance automobile est en train de gagner du terrain à la TFZ. Ce sont de grands noms du secteur qui ont choisi de s’installer dans la zone franche comme le japonais Yazaki, un des pionniers en la matière. Il a été suivi par Delphi et Volkswagen Automotive Wiring. Cette dernière a été depuis rachetée par le groupe Sumitomo. A noter aussi la présence d’un autre opérateur japonais, Lear, qui complète le cercle de constructeurs de faisceaux de câbles pour automobiles.

D’autres secteurs se sont intéressés à la zone tels que les fournisseurs aéronautiques . Ainsi, TFZ dispose de deux locataires de marque, DL Aérotechnologie, premier fournisseur européen d’éléments d’aération pour avions commerciaux, et Souriau, premier fournisseur d’airbus en faisceaux de câbles.

Ali Abjiou - L’Economiste

 

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